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mondialisation libérale - Page 3

  • Insuffisance de régulation et de contrôle

    Nous sommes confrontés aux déficiences de régulation et de contrôle du système international.

    Ce constat, fait depuis un certain nombre d’années par des analystes systémiciens, entre de plus en plus dans la pratique du plus grand nombre.

    Cette prise de conscience inquiète une élite mondialisée et à juste titre. C’est son véritable pouvoir qui est en cause.

    Les peuples en prennent  conscience et s’interrogent sur les conséquences des interdépendances d’un monde multipolaire aux choix imprévisibles.
    Un monde qui est redevenu celui des interactions fortes entre les nations, entre les domaines d’activité et entre les pratiques.

    « Rien ne se fera plus que le monde entier ne s’en mêle » prédisait déjà Paul Valéry  

    Il est temps effectivement que les peuples s’en mêlent.  Le Système mondial n’est plus régulé naturellement. Les élites le savent et sont consciemment responsables de ce déséquilibre.

    Nous sommes devant un choix historique : soit nous nous chargeons de réguler et de contrôler le système mondial, soit nous laissons la « nature le faire »

    Si nous ne voulons pas subir le sort des Dinosaures et survivre en tant qu’espèce. Il nous faut réguler le système et pour cela, le contrôler, c'est-à-dire en  appréhender (comprendre) le fonctionnement.

    L’indépendance dans l’interdépendance définie, pour la France, les Européens et le monde, l’objectif à atteindre. C'est-à-dire la faculté de choisir dans le domaine des possibles.

    Nous voyons bien que les systèmes auto-organisés engendrent des déficiences de contrôle qui les rendent incapables de surmonter les défis qu’ils ont eux-mêmes engendrés (la finance avec la crise des subprimes par exemple )

    Les réponses aux défis deviennent incohérentes car ces systèmes sont incapables d’apprendre des nouveaux comportements qui seraient plus efficaces.

    Cette inaptitude au changement se résume à une seule hypothèse, celle d’une triple déficience de contrôle : au niveau de l’individu, au niveau des systèmes politiques, au niveau du système international.

    Je considère que c’est au niveau de l’individu et de ses pratiques que nous pouvons intervenir en particulier à partir des attitudes et des comportements.

    Il nous faut d’abord envisager et accepter que la plupart des gens ne soient pas prêts à être débranchés de la « Matrice » qui leur sert la soupe. Beaucoup d’entre eux sont étroitement dépendant du système et ils vont se battre pour le protéger.

    Donc, pas question de leur dire qu’il faut abattre le système, mais leur démontrer que ce sont les pratiquants actuels et leurs pratiques qu’il faut remplacer. Ceux  qui l’utilisent à leur profit exclusif, qui le dévoient, et qui nous empêchent de le faire évoluer.
    Nous devons inventer d’autres pratiques et confier leur mise en œuvre aux pratiquants qui les ont « inventés ».

    L’individu une fois en position de « changement » dans ses attitudes, ses comportements et ses pratiques, changera les politiques, et les politiques changeront alors les pratiques au sein  Système.

     Je ne vois pas d’autre méthode possible qui permette à l’espèce humaine de prendre en charge son avenir, sinon la guerre et l’auto-destruction des individus, des groupes et probablement de l’espèce        

    15 01 14

    Francis NERI

    Président de l’IESE

    Membre du Collectif Racines 

  • Les systémiciens et la liberté.

    Il y a des moments dans l’histoire ou les digues se rompent. Eh bien, nous y sommes : dans le mur, à nouveau au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio !

    Un Homme qui ne perçoit la réalité que quand elle lui fait mal !

    Dés que nous prenons conscience des faits et de leurs relations, que nous sortons de nos désirs de consommation et de copulations nous constatons que le barbare c’est aussi nous !

    Depuis 60 ans, nous voyons arriver le point de non retour et nous ne faisons pas grand chose pour l’éviter. Nous avons laissé ce monde devenir incontrôlable et certains d’entre nous l’ont voulu ainsi.

    Seul celui qui domine la parole et les forces chaotiques qui s’agitent sous le langage, échappe à la nouvelle barbarie. Il est « civilisé » dans la guerre comme dans la paix

    L’idée essentielle de ce groupe est de « civiliser » le plus grand nombre possible d’Humains.

    Il signifie que la compréhension du « système mondial » dans sa totalité est aujourd’hui envisageable.

    Le comportement de l’ensemble terrestre « global »  serait alors prévisible. Il suffirait d’observer le passé et d’agir au présent en inventant le futur.

    Mais jusqu’à présent, devant la puissance des instincts et des émotions incontrôlées, que pouvions nous faire ?

    Probablement pas grand-chose, sinon attendre, faire le dos rond et aller cultiver son jardin !

    Aujourd’hui, nous avons l’informatique pour éclairer la caverne, disait dans les années 70 Henri Laborit dans son merveilleux ouvrage : « La nouvelle grille ».

    Il nous invitait déjà à décoder le message humain, car les attitudes et comportements, comme les gènes, président à la destinée humaine.

    Qu’avons-nous fait depuis les années 70 ? Avons-nous trouvé les moyens d’y parvenir enfin ? Qu’avons-nous été et que sommes nous devenus ?

    Avons-nous su, à l’aide des merveilleuses technologies qui s’offrent à nous, comprendre la connectivité du monde et la réalité des rétroactions et sommes-nous parvenus à acquérir la maîtrise de notre destin ?

    Pour le savoir, prenez la route avec les « Systémiciens ». Vous êtes, peut-être, sur le bon chemin. Mais, surtout, n’oubliez pas que tout ce dont nous avons besoin n’est nulle part en dehors de nous même.

    Un « systémicien » sait qu’il nous faut construire un monde commun car un monde fragmenté produits toujours des effets de barbarie.

    Un mode commun ne signifie pas un monde « communiste », ni même « libéral » au sens étroit qu’on lui donne à présent, mais un monde divers et plein de « singularités »

    Pour participer à la construction des singularités nationales et internationales et les rendre cohérentes entre elles, il utilise l’Analyse Systémique afin d’appréhender les évènements des 50 dernières années et en projeter les conséquences pour un « futurible » angoissant, enfin révélé au plus grand nombre par la crise écosystémique.

    Il  estime que surviendront des dommages irréversibles de moins en moins improbables si l’on persiste à associer causalité et chronologie dans les réponses aux défis qui, nous sont adressés.

    Alors pour quelles raisons ne pas prendre les devants ? Pour quelles raisons ne pas aller à grands pas vers ce futur en toute conscience. 

    Nous pourrions, au présent, le penser, le préparer, l’emménager, créer du « temps potentiel ». Quand on sait que la prochaine évolution sera culturelle ou ne sera pas, nous pouvons penser qu’il est grand temps de prendre en main notre destin et de ne plus le laisser entièrement au hasard ou à la nécessité.

    Nous ne pouvons en effet « identifier » la crise actuelle avec les précédentes car notre réponse serait inadaptée.

    Cela consisterait à faire plus de la même chose, et le désastre serait au bout.

    Pour l’instant chacun des « systèmes en interaction » tente d’apporter des réponses à son niveau de compréhension d’expertise et d’intérêt pour leur domaine, sans trop se soucier des interventions positives ou négatives qui sont provoquées. 

    Ces systèmes ont perdus leur capacité d’auto régulation, de contrôle et de capacité à corriger les écarts ou les déviances.

    Réguler, contrôler, corriger au niveau de  la démographie, la finance, l’économie. Procéder à une juste utilisation et affectation des richesses produites.

    Éduquer, former, socialiser…

    Voilà la finalité et l’objectif.  

    Il est à notre portée et nous en avons les moyens !

    12 04 14

    Francis NERI

    Président de L’IESE

    Collectif Racines 

  • Penser autrement

    Penser le monde autrement.

    Observer le monde pour le penser autrement.

    Ni droite ni gauche.

    « Aujourd’hui, notre tâche la plus urgente est peut-être d’apprendre à penser autrement »

    Gregory Bateson

    Actuellement le monde est bien trop orienté à « gauche », c’est à dire multiculturel dans l’idéologie et unipolaire dans la réalité.

    Cette orientation exclue de fait, l’approche cultuelle qui commence au delà du « rationnel » et du réel, évoqué par la gauche comme par la droite.

    Il faut donc, si l’on veut sortir de l’impasse, faire se rejoindre morale et éthique. C’est à dire se poser la question du « comment » la connaissance est fabriquée, en évitant le « pourquoi », ce qui permet d’approcher le grand système qu’est devenu le monde économique, financier, industriel, culturel et cultuel sans trop de conflits d’interprétation et un minimum d’objectivité.

    L’approche systémique est l’outil adapté pour cela !  Il permet d’explorer le tissu de liens, de relations et d’interactions du grand système dans lequel nous sommes imbriqués.

    Nous pouvons alors « penser » l’interdépendance, à mieux nous représenter ce qu’est ce méga-système, à distinguer les flux (d’énergie, de matière, d’information) à interroger sa structure, son organisation, ses rapports de force, ses hiérarchies de pouvoir.

    Nous pourrons ainsi nous positionner, à la fois comme observateur, mais aussi comme acteur/concepteur du système, développer des logiques à mettre en action, ce que nos élites semblent vouloir nous chicaner, car nous sommes alors en mesure de les contester.

    Nous positionner sur l’Histoire que nous racontons, nos mythes fondateurs, nos projets, la pierre angulaire de notre identité, les zones dangereuses à questionner : qu’est ce que le progrès ? Le développement ? La croissance ? L’immigration, la démocratie etc.

    A quoi çà sert et à quoi çà devrait servir ?

    Quelles sont les alternatives possibles ? Quel chemin pour une meilleure production et utilisation des richesses, une meilleure éducation, une meilleure socialisation ?

    Voilà les questions que nous pourrons alors poser et ainsi proposer des jalons pour  un projet de société respectueux de la vie dans toutes ses expressions.

     Nous pouvons y parvenir à partir d’un trajet préalablement décrit en y revenant en permanence, en approfondissant les éléments du passé déjà explorés, en faisant ressortir l’importance des causalités linéaires et mutuelles, de l’interdépendance et des dynamiques spécifiques aux systèmes complexes.

    Nous pouvons y parvenir, car le temps nous est compté, en nous appuyant sur un projet politique « construit ».

    Nous saurons très rapidement si ce projet existe quelque part. Dans le cas contraire, nous ferons sans lui, mais çà nous prendra plus de temps.

    Mais il faut bien commencer n’est pas ?

    Francis NERI

    18 08 13